Monday, October 22, 2012

# Caroline Cranskens / La ville est un étrange conduit de câbles allumés(...)

La ville est un étrange conduit de câbles allumés 
Qui sans fin se confondent
Avec le jaune claqué des fleurs de la rivière
Et le délire des veines
Le bruit se visite
Chaque étage de bruit
Mille districts dans les poches
Pleines de sable
Les vieilles dames passent le mur du son
Un voile sur les yeux
Retenu à l’arête
Le vide est pour les oies qui se mangent sur le pouce
Au milieu des instruments de fer
Quedga quedga houmga quedga
Sur la route du dragon
Le verbe devient poussière
Le seul nuage se plisse dans un coin de paupière
Se tend comme une écorce
Et la lune minuscule se réveille un beau jour
Dans le ventre du ciel

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